Couverture SAO final D_6523
Signes annonciateurs d’orages
Nouvelles preuves de l'existence des dieux
Olivier Chiran & Pierre Muzin
Broché 244 pages 130 x 200
ISBN 978-2-919648-14-6
Parution : Mai 2014 - disponible
Prix : 13 €

« L’objectif des deux auteurs est donc de dévoiler au grand jour la faiblesse du capitalisme, qui est également l’origine de sa force. Mais ils le font dans un style volontairement ampoulé, plein d’emphase et de panache, épique et lyrique pour tout dire, avec une verve tantôt outrancière (les tortures promises à Michel Onfray), tantôt impressionnante d’imagination (les surnoms accolés aux nouvelles divinités). » J.-G. Lanuque, Dissidences.

« Chiran et Muzin consacrent des chapitres délectables à la description des supplices qu’encourront ces mécréants, Michel Onfray en tête, une fois démasqués comme les entrepreneurs de notre abattement. Socrate au moins avait la dignité de faire suivre la déconstruction des dieux ennemis par des constructions nouvelles : il n’a pas été accusé d’athéisme, mais d’être un « créateur de dieux ». » Paul Petit, Littoral.

Recensions

  • Momo Brücke, CQFD, Juillet-Août-Septembre 2014, p. 14 [Lire l’article]

  • Cyrille Cléran, L’Imprimerie nocturne (blog), Septembre 2014 [Lire l’article]

  • Paul Petit, Littoral (blog), « Sur une proposition divinatoire », Mars 2015 [Lire l’article]

  • J.-G. Lanuque, Dissidences (blog), Mars 2015 [Lire l’article]

Présentation

« Nous ne savons pas jusqu’à quel point nous devons vous entretenir ici des découvertes importantes que nous avons faites, à l’issue des luttes longues et amères qui ont profondément agité le pays, comme certains de ses voisins immédiats, les années dernières ; car elles sont pour ainsi dire si métaphysiques, et si peu ordinaires, qu’elles ne seront pas du goût de tout le monde, de l’autre côté des barricades, aussi bien que de celui-ci, où nous nous tenons. Et toutefois, parce que l’ennemi, jamais soûl de bataille, n’en finit plus de lancer sur nous ses chars armés de faux, tout fumants de carnage, et parce que de l’autre côté, dans le même temps, dans les plaines de l’Europe occidentale et sur les rives de la Méditerranée, toutes brûlées de soleil, une glorieuse armée s’est levée, pour se jeter à son tour dans le grouillement sombre et sanglant de la guerre — parce que le ciel s’assombrit, au loin, et que les réacteurs de la centrale de Fukushima-Daiichi continuent de cracher sur les espaces de la terre leurs humeurs invisibles, aux doux relents de fin du monde —, nous nous trouvons en quelque façon contraints d’en parler. » O. C. & P. M.

À la question de savoir pourquoi nous nous sentons si impuissants et si désemparés aujourd’hui, face aux assauts redoublés du capitalisme planétaire, les auteurs de cet essai halluciné et extravagant répondent en invoquant la puissance ordonnée de gigantesques légions de dieux – mais des dieux tout à fait inattendus, des dieux d’un genre tout à fait nouveau – dont les agents du grand capital seraient parvenus à s’attirer secrètement les faveurs.

Entretien