Vomissements d’avril. (Vrac.) (Films.) [26 avril 2021]

« La défense immunitaire a fait son temps sur la terre. » 
G. Debord / B. Cornand, in Guy Debord. Son art et son temps, 1994, 48e min

« Beaucoup blâment ce film d’être difficile à comprendre. Selon quelques-uns, les images empêchent d’entendre les paroles, à moins que ce ne soit l’inverse. En disant que ce film les fatigue et en érigeant fièrement leur fatigue particulière en critère général de la communication, ils voudraient d’abord donner l’impression qu’ils comprennent sans peine, qu’ils approuvent presque, la même théorie quand elle est seulement exposée dans un livre. Et puis ils cherchent à déguiser en un simple désaccord sur une conception du cinéma ce qui est en vérité un conflit sur une conception de la société et une guerre ouverte dans la société réelle. Mais pourquoi donc comprendraient-ils mieux qu’un film qui les dépasse tout le reste de ce qui leur échoit dans une société qui les a si parfaitement conditionnés à la fatigue mentale ? […] La difficulté n’est pas dans mon film, elle est dans leurs têtes prosternées. »

G. Debord, Réfutations de tous les jugements, tant élogieux qu’hostiles, qui ont été jusqu’ici portés sur le film « La société du Spectacle », 1975, 7e min

« Dégueule toujours, on verra ce que c’est. »

G. Debord / B. Cornand, Guy Debord. Son art et son temps, 45e min

 

A) Donc Pontcerq publie (edit) en ce quatorzième mois des restrictions épidémiques (avril 2021) :

1) Laurent Quinton, Deux fils. (Walt Disney, 1940/Universal, 1931)

ISBN : 978-2-919648-30-6 ; 30 x 200 mm ; 120 pages ; 10 euros ; sortie en librairie : 16 avril 2021. [Ouvrage publié avec le soutien du CBEP].

L’auteur de ce livre enseigne le cinéma et il faudrait supposer raisonnablement que les deux textes qu’il propose ici à la suite l’un de l’autre, sur le Pinocchio de Walt Disney (1940) puis sur le Frankenstein de James Whale (1931), sont deux analyses filmiques ; ils sont cela, très certainement ; ils l’ont été au commencement, sans l’ombre d’un doute. Et puis ils se sont mis à dériver ; et à devenir, en se réunissant pour être Deux fils comme aussi séparément, tout autre chose.

Laurent Quinton a publié ailleurs Digérer la défaite ; ici, il prend l’exemple de deux prises en main éducatives, pédagogiques, qui tournent mal voire très mal, et les suit au plus près des images montées.

2) Frédéric Metz, Quelques considérations sur l’enseignement des sciences naturelles, dans les écoles, au début du XXIe siècle ou Le Plongeur de Pélasge.

ISBN : 978-2-919648-31-3 ; 30 x 200 mm ; 112 pages ; 10 euros ; sortie en librairie : 16 avril 2021.
[Ouvrage publié avec le soutien du CBEP].

On parle, très fréquemment aujourd’hui, d’une « crise de la sensibilité », crise qu’on attribue notamment au partage indûment accompli entre nature et culture (Baptiste Morizot, par exemple, à la suite de Philippe Descola). Ce petit livre, quant à lui, avance l’idée – assez différente – d’une « destitution de la perception ».
       Partout (dans la science, dans la pédagogie…) (dans les écoles, ailleurs…), on nous dit que pour savoir la vue n’est pas la bienvenue ; qu’elle trompe ; que mieux vaut passer par les détours plus justes (parce qu’aveugles) de la mesure, de la statistique, de la modélisation, de l’appareillage enregistreur. Bachelard n’a de cesse de répéter que la science ne commence que quand on sait faire abstraction de ce qu’on voit… Le pédagogue, à sa suite, va répétant que voir n’est rien…
     Ce petit livre, à rebours, fait un éloge de la vue et de ses puissances (morales, érotiques, politiques, scientifiques, etc.).

B) Pontcerq en avril rappelle la sortie qui a eu lieu en janvier du livre d’Yves De-Mervent, Théorie conceptuelle des concordances fondamentales (voir [ici]). Il est bon sur ce point de relire les propos d’Euler – que nous traduisons à la suite : « Die Mathematiker haben sich bis jetzt umsonst bemüht, irgend eine Ordnung in der Folge der Primzahlen zu entdecken, und man hat Grund zu glauben, daß dies ein Mysterium ist, zu dem der menschliche Geist nie wird durchdringen können. Um sich hiervon zu überzeugen, braucht man nur einen Blick auf die Primzahltafeln zu werfen, welche bis über einhunderttausend hinaus fortgeführt worden sind, und man wird sofort erkennen, daß hier weder Ordnung noch Regel herrscht. Dieser Umstand, daß sich in der Folge der Primzahlen nicht das geringste Anzeichen irgend einer Ordnung sehen läßt, ist um so überraschender, als die Arithmetik uns sichere Regeln liefert, auf Grund deren wir diese Folge so weit fortsetzen können, wie wir wollen. » (L. Euler, Opera omnia, ser. 1, vol. 2, p. 241) « C’est en vain que jusqu’à aujourd’hui les mathématiciens se sont efforcés de découvrir un ordre quelconque dans la suite des nombres premiers et on a des raisons de penser que c’est là un mystère que l’esprit humain ne pourra jamais pénétrer. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les tables des nombres premiers (qui ont été poursuivies très loin – jusqu’à plus de 100 000), et l’on se persuadera aussitôt que n’y règne aucun ordre ni règle. Le fait qu’il est impossible de déceler le plus petit signe d’un ordre quelconque dans la suite des nombres premiers est d’autant plus surprenant que l’arithmétique nous livre des règles sûres au moyen desquelles nous pouvons poursuivre cette suite aussi loin que nous le voulons. » Yves De-Mervent – génie sans diplôme – s’en occupe à sa façon (où les spécialistes de l’Université de Rennes 1, peu curieux, ne savent pas encore entrer). « Parmi ce nombreux silence, Visité voulut explorer si, par-dessous la tapisserie peinte de spirales, Faustroll, qui l’avait aimée comme la série indéfinie des nombres, possédait un cœur capable d’épandre de son poing ouvert et fermé la projection du sang circulaire. Le tic-tac de la montre, semblable au heurt de l’ongle, du bec d’une plume ou d’un clou sur une table, battit vers son oreille. Elle compta neuf coups et la pulsation s’arrêta, puis reprit jusqu’à onze… » (Alfred Jarry, Gestes et opinions du docteur Faustroll pataphysicien)

C) L’auteur de Ni (qui est Dominique Meens) a écrit un oratorio – dont le livret est à lire [ici] sur le site de Pontcerq : UN PROMÉTHÉE DE MEENS. Un compositeur est actuellement attelé à la tâche de mettre sur ce texte la musique qu’il faut.

D) L’affichage Messalino-claudien se poursuit dans Rennes et ailleurs. La série n° 5, lancée en février, revient à Sénèque le Tragique – avec la phrase (qui s’adressait à son jeune élève, brillant et prometteur musicien et artiste) :

« Nemo enim potest personam diu ferre »

(Personne, en effet, ne peut porter un masque longtemps). Voir [ici]. (Dessins : Torsten Holtz).
Sénèque le Tragique est l’auteur comique de l’Apocoloquintose (ou Citrouillage express d’un prince).

Exemples d’affichages ces derniers temps :       Berlin-Mitte, avril 2021.

Rennes, boulevard Jacques Cartier, février 2021.
 

E) UNE FILLE. « Tout à coup, j’ai vu cette poursuite. C’est la première scène que j’ai vue et j’ai su que je tenais le film. […] Il y a une tendance au cinéma, ces dernières années, à montrer des hommes qui cherchent à être de bons pères. La Folie Almayer ne va pas dans ce sens-là […]. Une telle image de père, je crois qu’on n’en avait jamais vu dans un film. […] Mon grand-père orthodoxe et autoritaire vivait chez nous. Mon père, en bon fils, a vécu toutes ces années dans le respect de son père et du rituel juif. Quand mon grand-père est mort, la première chose que mon père a faite c’est de s’emparer de sa fille et de la jeter dans une école publique. Mais c’était pour lui un signe de sa propre émancipation, moi là-dedans je ne comptais pas. […] Alors que je finissais de lire La Folie Almayer de Conrad, j’ai vu Tabou de Murnau. L’avant-dernier chapitre du roman décrit l’ultime rencontre entre le père et la fille, dans la jungle : ce chapitre m’a bouleversée. Cette scène n’a rien à voir avec Tabou, pourtant. […] J’ai d’abord écrit une scène qui n’existe pas dans le roman, où Almayer et Lingard poursuivent Nina enfant. On peut penser à La Nuit du chasseur, mais je crois que c’est venu d’ailleurs. » (Chantal Akerman, interrogée par Cyril Béghin, en juillet 2011)

F) SÜDENDE. Il y a un an exactement nous vous emmenions promener dans le grand sud berlinois, au cimetière de la Trinité d’Alt-Mariendorf (voir [ici]), où un pasteur, le seul, avait autorisé qu’on enterrât le corps de la terroriste Ulrike Meinhof. Pas loin de là, à Südende, le long du même canal (canal de Teltow, est-ouest) habita Rosa Luxemburg, de 1911 à sa mort. Les lettres attestent qu’elle aimait à botaniser alentour, où dès février, dit-elle, le lamier pourpre [rote Taubnessel] pointe son nez dans l’herbe. (Voir la lettre à Mathilde Jacob, depuis sa prison de Breslau, le 7 février 1918. « Und mein liebes Südender Feld!… Ich suchte mir heute beim Spazieren auf dem gepflasterten Hof kramphaft vorzustellen, daß ich dort im Feld bin und nach den ersten roten Taubnesseln suche, die oft schon im Februar hervorgucken. »)

Photo prise exactement hier à l’angle que fait sa petite rue (la Lindenstrasse, aujourd’hui Biberacher Weg) avec le Steglitzer Damm, à deux pas de la maison (disparue), au numéro 2. Le lamier pourpre est en effet partout dans Berlin, dès février : c’est une plutôt mauvaise herbe, l’un des seuls lamiers à odeur que les botanistes disent « fétide » : mais voir l’abeille et le bourdon entrer dans la gueule (lamos) que leur offre la fleur !! La particularité des lamiers (lamos : gorge, gueule) est que les deux pétales supérieurs sont soudés en une lèvre, voûte sous laquelle pénètre l’insecte (et dessous cette voûte : les ponctuations rouges des anthères cachées…). À côté du lamier ici, sur la photo, du mouron (des oiseaux) dont les têtes blanches sortent au milieu de feuilles (du géranium ?) qui (attention) ne sont pas les leurs (tromperie !). Pardon pour le flou dégueulasse, le peu de lumière (qui dans ce flou et ce sombre aura vu les violettes, pourtant là aussi ?) – mais le soleil se voilait toujours au moment où nous voulions appuyer…
 
            « … car nous en voyons tant, et dans tous les domaines
            des choses qui se font en un moment précis !
            Les arbres font leur fleurs en un moment précis, 
            et ils perdent leurs fleurs en un moment précis.
                      Multa videmus enim certo quae tempore fiunt
                      omnibus in rebus. Florescunt tempore certo
                      arbusta, et certo dimittunt tempore florem. »
                      (Lucrèce, Livre V, v. 669-671, trad. Bernard Pautrat)

 

*
 

« Une seule chose me fait souffrir : devoir profiter seule de tant de beauté. Je voudrais crier par-dessus le mur : je vous en prie, faites attention à ce jour somptueux ! N’oubliez pas, même si vous êtes occupés, même si vous traversez la cour à la hâte, absorbés par vos tâches urgentes, n’oubliez pas de lever la tête un instant et de jeter un œil à ces immenses nuages argentés et au paisible océan bleu dans lequel ils nagent. Faites attention à cet air plein de la respiration passionnée des dernières fleurs de tilleul, à l’éclat et la splendeur de cette journée, parce que ce jour ne reviendra jamais, jamais ! Il vous est donné comme une rose ouverte à vos pieds, qui attend que vous la preniez, et la pressiez contre vos lèvres. » (R. Luxemburg, depuis sa prison, à Hans Diefenbach, au front en France ; le 6 juillet 1917, trad. Laure Bernardi. Diefenbach fut tué en France, le 25 octobre suivant et ne revit pas Rosa Luxemburg.)
 

*

C’est dans un autre canal, parallèle à celui-ci, plus en ville, que son corps fut jeté (au milieu de l’hiver, en janvier) puis retrouvé (au début de l’été).
Canal de Teltow, le 11 avril 2021.

G) Dans la presse :

1) Sur le Ni de Domi__que Meens :

– Jean-Claude Leroy, « À propos de Ni de Dominique Meens, un drôle de piaf », Médiapart, 18 janvier 2021. Voir [ici].

– Pierre Merejkowsky,  « À propos de Ni », L’État de notre urgence, 14 février 2021. Voir [ici].

2) Sur le petit roman de Frédéric Metz concernant la musique de Bach (pour orgue ou autres claviers) : Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité, 15 mars 2021. Voir [ici].

3) Jean-Michel Gouvard, l’auteur du Nautilus en bouteille, était reçu sur RCF par Jean-Baptiste Ghins, le 20 janvier dernier. Écouter [ici].
 

H) Il reste à la Commune de Paris encore quelques semaines de beau temps, avant mai. Amédée Guélet, dans la ville, bat le pavé. (Il est le Parisien, originaire de Bretagne, dont s’est inspiré Gérard Hamon pour écrire La Traversée ; voir [ici]). Il est bon de penser quelque temps à lui, avant que ça tourne mal, très mal… l’horizon encore tellement ouvert alors.
(Amédée Guélet fut arrêté, puis déporté en septembre 1872 depuis Oléron, vers la Nouvelle Calédonie. Il y passa sept années.)

I)           « Quelques choses encore existent, pour lesquelles

              il est insuffisant de donner une cause,

              il en faudra plusieurs, quoiqu’une seule existe ;

              c’est comme quand tu vois au loin, inanimé,

              le corps d’un homme à terre : il faut bien dire toutes

              les causes de décès si l’on veut que soit dite

              celle, unique, qui fut de ce décès la cause.

              Car tu ne serais pas en état d’affirmer

              que ce qui l’a tué, c’est le fer, ou le froid,

              ou une maladie, ou peut-être un poison,

              mais ce que nous savons, c’est qu’il lui arriva

              une chose du genre. Eh bien, pour maintes choses,

              c’est le même discours que nous devons tenir. »         (Lucrèce, Livre VI, v. 703-711.)

 

J) Le Colportage de Hebel se poursuit en France – et cette fois c’est depuis Tours et les bords de Loire, place du Grand Marché, depuis la librairie « Le Livre ». Nous apprenions récemment avec plaisir (comme on découvre un second « foyer » (de diffusion) ) que, tout à fait indépendamment de nous et depuis des années, souvent les lectures qui s’y organisent, le soir, se terminent par une ou deux historiettes hébéliennes bien senties, lancées dans l’assistance, puis trans- ou colportées depuis là on ne sait trop jusqu’où. Voir [ici].

K) « Hier soir, dialogue amusant avec un masque. Je l’avais écouté parce que c’était un masque de chouette Harfang ; et déjà, connaître l’existence des chouettes Harfang, de nos jours, c’est une preuve de culture. Très vite décevant, comme d’habitude… Quand il a essayé de me donner rendez-vous, je l’ai cloué. Je lui ai dit : “Pense un peu à tout le temps que nous avons économisé en cinq minutes : six mois de passion, deux ans de jalousie, quatre ans de trahison et de tromperie, huit ans de malentendus, un printemps de réconciliation, un été de disputes, un automne de rupture, un hiver de désespoir… Fais le compte…” Et toi, est-ce que je dois te dire merci ? […] Une vie, et un corps intact sur lequel je n’aurai pas eu le temps de lire les signes… du désamour, de l’abandon, du renoncement. Le vrai conte de fée, celui ou l’un des deux s’endort et ne change plus. Il n’y a pas de plus beau cadeau au monde. Dois-je te remercier ? Je te remercie. » (Chris Marker, Level five, 1h38-42)

L) « Mais comment se fait-il qu’il faille le rappeler ? », se demande à juste titre Olivier Sibony sur son site internet : [ici]. Olivier Sibony, qui est Professeur Affilié au sein du Département Stratégie d’HEC Paris, Associate Fellow de la Saïd Business School (Université d’Oxford) et Guest Lecturer à la London Business School, et dont les travaux de recherche « se concentrent sur la décision stratégique et l’innovation, et en particulier sur les biais cognitifs et comportementaux qui les affectent », montrait, le 12 décembre dernier, arguments à l’appui, que Johann Chapoutot, universitaire, historien, dans son livre Libre d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui, avait en réalité été victime, bien malgré lui, d’un biais. (De plus en plus fréquemment depuis quelques temps, les universitaires, et d’autres, se trouvent être victimes de pareils biais cognitifs et comportementaux.)

M)         « … Et tout d’abord, le ciel, si sa pure couleur

              éclatante, ainsi que tout ce qu’elle contient,

              les astres que l’on voit un peu partout errants,

              la lune, le soleil à l’éclat hors de pair,

              si tout cela venait pour la première fois

              à être, maintenant, pour les êtres mortels,

              oui, si à l’improviste et d’un coup, maintenant,

              tout cela surgissait à leurs yeux, quelle chose

              serait plus que cela capable d’être dite

              admirable, et à quoi les peuples par avant

              eussent moins osé croire ? Aucune, à mon avis,

              tellement le spectacle eût été admirable.

              Tandis que de nos jours, vois : tous, rassasiés,

              sont lassés de le voir, et pas un seul ne daigne

              lever l’œil vers le ciel aux éclatants domaines.

              Cesse donc de vomir, veux-tu, une doctrine

              de ton esprit par peur de sa nouveauté même,

              pèse-la bien plutôt d’un jugement aigu :

              si tu vois que c’est vrai, rends-toi ; ou si c’est faux,

              eh bien ! prépare-toi à mener le combat. »

              (Lucrèce, Livre II, v. 1030 sq. ; trad. Bernard Pautrat)

*

Bien amicalement à vous toutes et tous, un très beau printemps – et plébifigue !

Florescunt arbusta tempore certo.
 

Pontcerq,
De la culture et des livres pour toutes et tous au service du vivre-ensemble
Le 26 avril 2021


Campagne « Prends toujours l’argent, on verra ce que c’est », Rennes, février 2021. Candidats à l’élection pour la Commission d’attribution des aides à la Culture en Bretagne : Claude Lampreux et Valérie Messale. Liste « SOUTENIR LA CULTURE EN PÉRIODE DE CRISE GRAVE (MÉDICALE) ».

 

 

 

 

 

 

* Le CBEP (ou « cébèp ») est le Compte en banque des Éditions Pontcerq. Nota Bene : Pour être financé par le CBEP il faut et il suffit qu’un livre soit publié par les Éditions Pontcerq. C’est, dans le paysage culturel, une des particularités du CBEP, si on le compare à des organismes semblables : il finance à l’aveugle, sans aucune sélection.