Pontcerq colle sur murs, dans Rennes où elle est née, et dans Nantes bientôt, des phrases prises à Annie Le Brun – en particulier à son « Lâchez tout » de 1977. Ceci à la mémoire de l’écrivaine disparue sans prévenir cette année – au milieu de l’été.
N. B. « Lâchez tout » s’en prenait à certaines franges du féminisme de son temps et certaines franges du féminisme de notre temps pourront s’y reconnaître partiellement, ou non. Si rien n’est jamais non plus qu’indiscutable hors de questions. « Je me sens soudain très mal à l’aise comme si, à coups d’éponge usée sur le givre bleu des contes, c’était avec le merveilleux qu’on voulait en finir. La liberté limitée au domaine de la liberté. » (Annie Le Brun, Qui vive, rééd. 2024, p. 87).
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N. B. Pontcerq participera ce jeudi 28 novembre 2024, à 18 heures, aux Beaux-Arts (Rennes, rue Hoche), à la soirée consacrée à l’œuvre d’Annie Le Brun. [Soirée organisée par « Comment dire », en présence de Florent Perrier (Rennes 2) et de Marie Alberto Jeanjacques (cinéaste).] Nous proposerons dans les 20 ou 21 minutes imparties la lecture de tout ou partie du collage « Lâchez tout » (en fonction des hasards ou caprices d’un chronomètre perturbé) ; puis à l’issue de la soirée inviterons qui veut ou voudra à partir dans la foulée coller en ville avec nous.